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23 sept. 2009

Monter un centre de compétences interne : pourquoi, pour qui ?

Utilisés pour centraliser le savoir-faire autour de composants clés, ces centres se révèlent complexes à gérer dans la durée.
Ils apportent cependant des garanties de pérennité aux solutions métiers (intranet, BI, gestion du contenu et des connaissances…).

Selon le périmètre choisi, le centre de compétence interne pourra être responsable
  1. des études techniques
  2. de l'intégration des nouveaux projets relatifs à son expertise
  3. réaliser de la veille technologique
  4. être l'interlocuteur de référence face aux intégrateurs et aux éditeurs
  5. émettre de la documentation et formaliser le référentiel du projet
  6. assurer le support et l'administration.
L'image que va choisir le centre de compétences - plutôt technique ou plutôt métier - aura un impact non négligeable sur l'attractivité du centre auprès des ressources humaines. Or, pour que celui-ci remplisse toutes ses missions, il faut parvenir à un équilibre fragile entre les deux domaines qui, parfois, ne satisfait personne.

Le dernier enjeu majeur concerne le financement d'un tel centre de compétences.

Mobiliser à plein temps ou à mi-temps des ressources métiers, en plus d'une fonction support, ne peut se justifier qu'avec la mise en place d'indicateurs de performance et d'un suivi régulier de la qualité de service rendu. Ses données seront à comparer avec une bibliothèque d'informations réalisée par les équipes projets et recensant le savoir-faire.
Reste que pour remplir des tâches cruciales comme la standardisation de l'architecture, la formation ou le maintien de règles métiers, les centres de compétences se montrent plus efficaces qu'un livret de bonnes pratiques.

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